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Peut-on vraiment arrêté les téléchargements illégaux et le piratages informatiques?

9 mars 2015

hadopi contre le télécharchement

source:http://blog.lesitemarketing.com/178-loi-hadopi-le-clap-de-fin-ou-pas

auteur: groNAze

résumé: c'est une photo qui à était publier le jeudi 16 avril 2009, pour mettre en garde ceux qui télécharge illégalement.

lorsqu'un internaute téléchargera illégalement une œuvre depuis Internet, il se verra rappelé à l'ordre par l'envoi de mails d'avertissement puis, en cas de récidive, d'une lettre recommandée et en dernier lieu par la suspension et/ou résiliation de la ligne.

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16 février 2015

la protection des sites internet par le droit d'auteur remise en question ?

Le fait de recopier un site internet selon le tribunal de grande instance de Paris du 28 mai 2009 n’est pas constitutif d’une contrefaçon dès lors que les éléments qui y sont repris ne sont pas originaux. Cependant, cela constitue un acte de parasitisme lorsque la copie crée un risque de confusion dans l’esprit de l’internaute. 

Tribunal de grande instance de Paris 3ème chambre du 28 mai 2009

Jérôme S. / Association Lexeek

 

Selon un jugement du Tribunal de grande instance de Paris du 28 mai 2009, recopier un site n’est pas constitutif de contrefaçon dès lors que les éléments repris ne sont pas originaux. Selon le tribunal, le plan, la structure, la présentation, les balises meta …d’un site Internet, ne confèrent aucune originalité susceptible d’être révélatrice de la personnalité de l’auteur d’un site Internet contrairement à ce qui avait pu être antérieurement décidé.

Cependant, cette reproduction relève du parasitisme lorsqu’elle crée un risque de confusion dans l’esprit du public. Ce qui justifie une condamnation à 20000 euros de dommages et intérêts.

Les faits du jugement Tribunal de grande instance de Paris du 28 mai 2009 sont les suivants, Jérôme S. édite et exploite le site internet www.experts-univers.com sur lequel les internautes peuvent obtenir la réponse, ou répondre à n’importe quelle question, quel qu'en soit le domaine. Parallèlement, l’association Lexeek édite et exploite un site internet www.parole-experts.com qui propose globalement les même services.

Jérôme S. a fait assigner à jour fixe l’association Lexeek devant le tribunal de grande instance de Paris pour avoir commis des actes de contrefaçon de son site en en reproduisant le plan, la structure, l’agencement des rubriques et le contenu. Il lui reproche également de se livrer à des actes de parasitisme et de concurrence déloyale.

L’association Lexeek s’est opposée aux demandes de Jérôme S. en contestant le caractère protégeable du site internet de Jérôme S. par la propriété intellectuelle ainsi que l’existence d’actes de parasitisme.

La défenderesse relève tout d’abord que le site www.experts-univers.com, exploite le concept répandu des questions-réponses et n’apporte aucun contenu éditorial autre que celui-ci résultant des interventions des internautes. Elle ajoute que sa charte graphique, son mode d’authentification, les termes employés, les têtes ou bas de pages revendiqués par le défendeur sont dépourvus de toute originalité. Elle conclut donc à l’absence de protection et d’atteinte à des droits patrimoniaux ou moraux d’auteur.

La défenderesse fait, par ailleurs, valoir que les parties ne se trouvent pas en situation de concurrence car les sites qu’elles proposent ne sont ni identiques ni similaires,

 

 

1-L'existence d’une contrefaçon du site Internet

Pour se voir reconnaître des droits d’auteur, le demandeur doit établir que différents éléments de son site internet sont empreints de sa personnalité et constitutifs d’une oeuvre de l’esprit.

Il invoque la reprise par le site internet de la défenderesse de la balise meta et du header de la page d’accueil de son site.

Cependant le tribunal relève que bien que présentant de forte similitude, la balise meta ne confère aucune originalité susceptible d’être révélatrice de la personnalité de son auteur. En effet, celle-ci reprend des termes extrêmement banals et impropres à justifier une protection par le droit d'auteur.

Selon le tribunal, le même constat est valable pour les titres et  la présentation de son site,  la sélection des questions, les pieds de page, les formulaires permettant de poser une question et le mécanisme des questions/réponses.

En effet, l'utilisation d'une police et d'une présentation similaire ne permettent pas de caractériser un choix de la part du demandeur et ainsi de révéler l'empreinte de la personnalité du demandeur.

Selon le tribunal, le demandeur ne dépasse pas la mise en oeuvre d’un savoir-faire d’informaticien. Ainsi, il n’y a pas lieu de faire application des règles de la propriété intellectuelle et de considérer que la reproduction de certains de ses éléments par le site www.parole-experts.com porte atteinte à des droits patrimoniaux et moraux d’auteur.

Cette décision est à rapprocher de celle de la Cour d'appel de Versailles du 12 janvier 2005 ( Sté Dreamnex c/ Sté Kaligona ) qui faute d’originalité, avait refusé d’admettre la protection par le droit d’auteur à une page deréférencement et aux métatags du site, même si une protection par le droit d'auteur avait été admise pour la reprise du contenu du site internet dont elle a reconnu le caractère original de par sa présentation, l’organisation de ses rubriques, le choix des couleurs et ses logos.

Le jugement du Tribunal de grande instance de Paris est donc allé plus loin en refusant la protection par le droit d'auteur d'un site internet.

Cette décision peut sembler excessive puisqu'elle remet fortement en cause la protection des sites internet par le droit d'auteur.

En effet, si la présentation, l'agencement, l'utilisation de couleurs … ne permettent pas de faire ressortir la personnalité de l'auteur, on peut se demander quelles sont les possibilités pour un auteur de site internet de bénéficier d'une protection par le droit d'auteur, puisque pratiquement tous les sites internet suivent une présentation plus ou moins similaire, afin de garantir une navigation aisée des internautes.

Cependant, cette décision n'écarte pas complètement la possibilité d'une protection par le droit d'auteur mais il faudra que le créateur du site fasse preuve d'une plus grande créativité. On peut penser à des animations ou un graphisme particulièrement recherché qui permettrait au créateur d'un site de bénéficier d'une protection par le droit d'auteur.

Malgré le refus d'accorder une protection par le droit d'auteur, le Tribunal de grande instance comme la Cour d'appel de Versailles en 2005 ont accordé pour la page de référencement du site, des dommages et intérêts en se fondant sur la concurrence déloyale et le parasitisme économique. Ce qui permet de ne pas laisser l'auteur  d'un site complètement démuni face à d'éventuels profiteurs.

 

2- La concurrence déloyale et le parasitisme économique

Selon le Tribunal de grande instance, si la démonstration de la copie ne suffit pas à caractériser la contrefaçon, elle établit, en revanche, l’appropriation du travail d’autrui qui permet  d'accorder des dommages et intérêts à la victime même si le contenu de son site ne présente pas suffisamment d'originalité.

En l'espèce, les pages du site de la défenderesse sont la copie exacte du site du demandeur tant dans la forme que dans le contenu. L’appropriation de ce travail et de ce savoir-faire, sans autorisation, constitue un acte de parasitisme qui a permis à la défenderesse de réaliser des économies en limitant ses investissements humains et matériels.

Sur ces constatations, le TGI de Paris a donc condamné l’exploitant du site qui avait copié de nombreux éléments du site du demandeur à 20 000 euros de dommages et intérêts.

Ce montant de dommages et intérêts peut sembler faible d'autant plus que le tribunal n'a prononcé aucune mesure d'interdiction à l'encontre de la défenderesse. Le tribunal accorde ainsi implicitement un droit de copie à 20 000 euros.

A titre de comparaison, dans l'arrêt de la Cour d'appel de Versailles du 12 janvier 2005, la société Kalogonaavait été condamnée à verser 30 000 euros sur le fondement de la contrefaçon et  20 000 euros sur celui de la concurrence déloyale pour avoir copié le site d'un concurrent.

L'absence de reconnaissance d'une violation du droit d'auteur prive donc l'auteur du site, d'une partie des dommages et intérêts, qu'il aurait pu espérer si un acte de contrefaçon avait été reconnu.

Reste à savoir, si dans le cas d'un appel, la Cour gardera la même analyse et écartera la contrefaçon bien que la copie du site du demandeur soit démontrée.

Celle-ci pourrait considérer que la présentation du site, l’organisation de ses rubriques, le choix de ses couleurs et ses logos présentent un caractère original comme l'a fait la Cour d'appel de Versailles dans l'arrêt du 12 janvier 2005.

 

source : http://www.murielle-cahen.com/publications/p_protection-auteurs.asp

Auteur: Jérome S.

 

Résumé:  Recopier un site n’est pas constitutif de contrefaçon dès lors que les éléments repris ne sont pas originaux. Selon le tribunal, le plan, la structure, la présentation, les balises meta …d’un site Internet, ne confèrent aucune originalité susceptible d’être révélatrice de la personnalité de l’auteur d’un site Internet contrairement à ce qui avait pu être antérieurement décidé.

2 février 2015

l'usage des étudiants

«Google» pillé-collé, l'arme fatale des étudiants

 

PASCAL LARDELLIER 12 AVRIL 2006 À 20:54

Pour une nouvelle génération d'étudiants, les moteurs de recherche constituent d'immenses réservoirs servant à puiser une documentation anonyme et gratuite pour travaux en tout genre... Le mégamoteur de recherche Google déchaîne décidément les passions, tant pour son impatience gloutonne à numériser les collections des sages bibliothèques, pour son esprit de conquête souvent taxée de volonté d'hégémonisme que pour la domination qu'il assoit d'une langue déjà surreprésentée dans les industries culturelles. Car l'ère des «tuyaux de la connaissance» ouverte par les moteurs de recherche entérine une nouvelle géopolitique du savoir, avec des enjeux culturels et économiques colossaux.

Mais ne boudons pas notre plaisir : la caractéristique principale des moteurs de recherche (Google, Yahoo, AltaVista...) est d'avoir rendu disponibles instantanément des millions d'informations. Et surtout d'avoir fait de cette recherche une activité quotidienne et ludique pour tous leurs utilisateurs. Alors, le rêve encyclopédique à portée de clic ? Erasme, Diderot et leur utopie de savoir intégral rassemblée dans le grand creuset numérique des moteurs de recherche ? Pas sûr... Loin de ces considérations culturelles, ces élèves et étudiants bien remuants ces temps-ci voient avant tout en Google un «super Quid numérique» (Jean-Noël Jeanneney) qui a réponse (mécanique) à tout ou presque. Et les enseignants subissent tous au quotidien un nouveau fléau pédagogique : les «exposés Google».

Car les jeunes font une utilisation incessante et très pragmatique de Google. Pour nombre d'entre eux, le géant américain, c'est la «grande loterie du savoir», représentant un imparable principe d'économie : plus besoin de se déplacer et d'aller à la bibliothèque, plus besoin d'acheter les livres, et, d'ailleurs, plus besoin de les lire. On copie-colle des résumés, des petits fragments glanés sur le Net et le tour est joué. L'arme fatale (pseudo-)culturelle, en quelque sorte ; qui pourrait bien porter un coup mortel à une certaine idée de la connaissance, ainsi qu'au livre, à terme.

Ces «exposés Google» sont tour à tour drolatiques et affligeants. Il s'agit de la récitation incertaine et publique de bribes d'informations hâtivement pêchées sur le Web, et tout aussi rapidement rassemblées en un incertain patchwork. Car information n'est pas savoir. Et si tout ce qui se trame et se dit sur la Toile était sûr et vérifié, cela se saurait. Les «exposés Google» (qui se généralisent, contrôle continu oblige) sont tressés de perles, autant que de cailloux. Les profs peuvent distribuer autant de sujets d'exposés qu'ils veulent à des petits groupes d'étudiants, ceux-ci auront sans coup férir la «matière» (comme ils disent) dans les deux heures (et parfois même dans les dix minutes). Comme dans un célèbre magasin parisien, on trouve (de) tout sur Google. Mais il ne faut pas être trop regardant sur le stock.

Sur le Net, si on n'est pas particulièrement perspicace et vigilant, commence la ronde des incohérences, des approximations, voire des contresens les plus éhontés. Ainsi, on m'apprend que le cinéma a été inventé en 1920, le téléphone en 1838 et la télévision en 1950, le DSM 4 est un livre de psychologie célèbre, la notion d'addiction «a été découverte» en 1998, et Léonard de Vinci était militant homosexuel ! Les lecteurs corrigeront d'eux-mêmes. Mais à l'avenant, plus un exposé sans ce genre d'erreurs, dont on soutient pourtant mordicus le statut de vérité, puisque «M'sieur, on l'a trouvé sur Google». Car, au prix de confondants sophismes, certains affirment que les «infos Google» ont statut de vérité, et que «ce qui n'est pas sur Google n'existe pas»...

Toute personne faisant preuve d'un minimum de discernement sait que la «pêche en ligne» a ses limites. Mais une génération arrive qui a rarement ce scrupule méthodologique. Parce qu'elle lit moins et que tout doit être fait plus vite. Tout n'est pas faux ni mauvais sur Google, bien sûr, et il ne saurait être question de faire un mauvais procès à un outil superbe, quand il est utilisé avec circonspection. Il faut reprendre conscience de cette chance qui consiste à convoquer «au doigt et à l'oeil» des trésors de savoir potentiel.

Mais, si les «infos Google» émanent souvent de sites sérieux et reconnus (universités, bibliothèques, laboratoires), il peut aussi s'agir de la mise en ligne partiale de données personnelles. Quand il ne s'agit pas d'informations délibérément prosélytes. Pourtant, bien des étudiants procèdent à des «copier-piller» massifs depuis Google et Wikipédia. Exactement comme ils photocopiaient l'Encyclopaedia Universalis ou les introductions des Que sais-je ? il y a encore dix ans. Autre époque, autres méthodes, autres références...

Ainsi, les entorses à la propriété intellectuelle induites par la recherche en ligne sont de plus en plus fréquentes. Ce qui circule sur le Net est-il considéré comme du domaine public ? Certes non. Mais certains s'embarrassent de moins en moins de scrupules, en glanant allégrement des infos numériques «sans domicile fixe», dont ils s'attribuent ensuite la paternité. Les cas sont de plus en plus fréquents de mémoires ajournés quand les évaluateurs découvrent (si possible avant la soutenance) que l'essentiel du travail résulte de piratage en ligne de travaux antérieurs sur le même sujet. Car les moteurs de recherche ouvrent bien l'ère de l'industrialisation de l'appropriation de la pensée d'autrui. A côté, le «photocopillage» des années 90 relève de l'amateurisme. Selon une étude récente, 60 % des étudiants des grandes écoles avouent copier tout ou partie de leurs travaux sur le Net. Cela nous prépare des «élites» au top. Un logiciel existe depuis peu, qui permet de démasquer les «braconniers du Net», en détectant le plagiat. Mais combien d'écoles et d'enseignants en sont équipés ?

Sur le Web, l'organisation apparemment anarchique de l'information ainsi que son abondance incommensurable débouchent sur un paradoxe : celui de rendre plus difficile la production d'une connaissance pertinente. Car, sur la Toile, toute bribe d'information peut être potentiellement reliée avec chacun des autres éléments du réseau. Tapotez, pianotez, il en sortira toujours quelque chose...

Ce qui incombe à la personne travaillant à partir de «sources Google», c'est de savoir identifier la légitimité du site donnant les informations ; c'est ensuite de recouper celles-ci et de les diversifier, afin de s'assurer de leur validité et de leur véracité ; c'est enfin de remettre ces informations dans une perspective originale : ce que l'on appelle la problématisation. Cela nécessite du discernement, du recul critique, ainsi que l'échange avec autrui (enseignants, collègues, bibliothécaires...). Mais, surtout, tout cela requiert du temps, de la curiosité. Car les chemins de la connaissance, tortueux, ne sont faits que de détours, de sentiers de traverse et de haltes inattendues. Et c'est là aussi qu'on apprend et que l'on se ressource.

Il faut évoquer aussi le rétrécissement généralisé du format des informations trouvées via les moteurs de recherche. N'oublions pas qu'«en faisant appel à Internet on n'interroge pas l'ensemble des connaissances, mais seulement celles que différents contributeurs ­ universités, institutions, médias, particuliers ­ auront choisi de proposer en libre accès (au moins pour un temps)» (Pierre Lazuly). Effectivement, de plus en plus souvent, en surfant, on ne pêche qu'une juxtaposition de résumés, de commentaires, dirigeant tous vers des liens commerciaux qui vendent, eux, l'intégralité du texte recherché, article ou livre.

Le rapport à la culture mis en place par les moteurs de recherche fonctionne en fait sous l'égide d'un paradoxe, puisqu'il mêle omniscience et amnésie. L'omniscience, ou la capacité vertigineuse de «tout savoir» ; et l'amnésie, car jamais un individu ne pourra consulter les milliards d'informations potentielles disponibles sur Google et ses concurrents. Ne passons-nous pas notre temps à juste survoler ­ à surfer, précisément ­ pour ne presque rien retenir de ce que nous avons lu, ou juste vu, sur le Net ? En ressort alors un flux sans saveur ni couleurs, petite mosaïque pseudo-culturelle juste bonne à faire illusion dans les exposés pour profs peu regardants ou dépassés.

C'est à ces enseignants qu'incombe pourtant une mission d'initiation à la dialectique à l'ère des réseaux, afin d'apprendre aux jeunes à utiliser à bon escient ces immenses réservoirs du savoir. Y tracer des canaux afin qu'ils ne deviennent pas des marécages, où l'on s'enlise et perd pied, en quelque sorte...

Pascal LARDELLIER professeur en sciences de la communication à l'université de Bourgogne (Dijon). Dernier ouvrage paru : le Pouce et la Souris. Enquête sur la culture numérique des ados, Fayard, 2006.
source: http://www.liberation.fr/tribune/2006/04/12/google-pille-colle-l-arme-fatale-des-etudiants_36053
Auteur: Pascal LARDELLIER
Résumé: Pour une nouvelle génération d'étudiants, les moteurs de recherche constituent d'immenses réservoirs servant à puiser une documentation anonyme et gratuite pour travaux en tout genre...
Pour nombre d'entre eux, le géant américain, c'est la «grande loterie du savoir», représentant un imparable principe d'économie : plus besoin de se déplacer et d'aller à la bibliothèque, plus besoin d'acheter les livres, et, d'ailleurs, plus besoin de les lire. On copie-colle des résumés, des petits fragments glanés sur le Net et le tour est joué.
Mais une génération arrive qui a rarement ce scrupule méthodologique. Parce qu'elle lit moins et que tout doit être fait plus vite. Tout n'est pas faux ni mauvais sur Google, bien sûr, et il ne saurait être question de faire un mauvais procès à un outil superbe, quand il est utilisé avec circonspection. Il faut reprendre conscience de cette chance qui consiste à convoquer «au doigt et à l'oeil» des trésors de savoir potentiel.
Les cas sont de plus en plus fréquents de mémoires ajournés quand les évaluateurs découvrent (si possible avant la soutenance) que l'essentiel du travail résulte de piratage en ligne de travaux antérieurs sur le même sujet. Car les moteurs de recherche ouvrent bien l'ère de l'industrialisation de l'appropriation de la pensée d'autrui. A côté, le «photocopillage» des années 90 relève de l'amateurisme. Selon une étude récente, 60 % des étudiants des grandes écoles avouent copier tout ou partie de leurs travaux sur le Net.
18 novembre 2014

définition loi hadopi

Définition de HADOPI (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet)



HADOPI, abréviation de "Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet" est un organisme créé par la Loi n°2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet. La Haute Autorité est composée d'un collège et d'une commission de protection des droits. Le président du collège est le président de la Haute Autorité qui est composée de magistrats du Conseil d'Etat, de la Cour de cassation, de la Cour des comptes, du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, de personnalités qualifiées, désignées par les ministres chargés des communications électroniques, de la consommation et de la culture, par le président de l'Assemblée nationale et par le président du Sénat.

Elle s'est vue attribuer une mission de protection des oeuvres et objets auxquels est attaché un droit d'auteur ou un droit voisin sur les réseaux de communications électroniques. Elle identifie et étudie les modalités techniques permettant l'usage illicite des oeuvres et des objets protégés par un droit d'auteur ou par un droit voisin sur les réseaux de communications électroniques. Elle propose, le cas échéant, des solutions visant à y remédier.

Auteurs : Serge Braudo, Conseiller honoraire à la Cour d'Appel de Versailles et Alexis Baumann, Avocat au Barreau de Paris

Résumé : HADOPI est une abréviation de "Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des droits sur Internet" est un organisme créé par la Loi du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création d'internet. Cette loi vise à faire arrêter les téléchargements illigaux aussi elle à pour mission de protection des oeuvres et objets auxquels est attaché un droit d'auteur ou un droit voisin sur les réseaux de communication électronique. Elle propose le cas échéant des solution visant à y remédier. 

source : http://www.dictionnaire-juridique.com/

17 novembre 2014

définition piratage informatique

Piratge : Personne qui contourne à des fins malveillantes ou même détruit les protections d'un logiciel, d'un ordinateur ou d'un réseau informatique.

Télégarchement illégaux : Le téléchargement illégal est le fait d'acquérir ou d'accéder via internet à des œuvres (musique, films...) :

  • protégées par des droits d'auteurs,

  • et sans que soient rémunérés, d'une quelconque façon, les artistes et producteurs (les ayants droit).

 

Auteur(s): Mise à jour le 16.05.2014 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), 

Résumé: 

Source: http://vosdroits.service-public.fr/, http://www.larousse.fr/

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